Bonjour, fumeuse depuis 35 ans, ma génération subit l’industrie du tabac. La mode, de femme fatale à femme moderne, libre de ses choix….
Enfant de parents soixante-huitards, ils nous autorisaient, mes sœurs et moi, à fumer. Étudiantes dans les années 90, mes profs (médecins, chirurgiens….) fumaient dans les amphis….aucune restriction, la loi Evin n’était pas encore appliquée concrètement. 
Je recommence à arrêter depuis 6 semaines, sans aucune motivation psychologique mais une unique motivation intellectuelle à savoir pour raison de santé. 
Sous patchs bien dosés et gum si besoin, le cap des cauchemars insomnies est passé en 15j. 
Je vais plutôt bien. Lors des moments difficiles, je m’autorise la vape, hors de question de souffrir. Il faut garder du plaisir et du plaisir. 
Pourtant, fumeuse  indécrottable, j’aime fumer!!!!
4e fois que j’arrête. Le pire, avoir tenu 3 fois  9mois et avoir repris une cigarette par plaisir à la suite….tous les efforts et les caps passés de ces arrêts ont été mis à mal, pliés en peu de temps. 
Tous ces efforts pour rien , la meute de récepteurs nicotiniques se mettait à aboyer aussitôt comme avant.
Maintenant que j’ai épluché la physiologie des récepteurs nicotiniques, je n’allume rais plus jamais une cigarette  au risque d’être prise au piège par cette meute qui déboule . 
Mes efforts doivent être récompensés.
Attention, je ne suis pas ex fumeuse
J’ai conscience que l’on est fumeur à vie . Si j’ai envie, je mets  mon nez dans un sac rempli de mégots. 
Ça pue  donc c’est génial car ça me dégoûte. 
Message aux ados et aux étudiants : faire comme les autres? Passez votre chemin, faites preuve de maturité. 
Ne commencez pas, ça ne vous manquera jamais. 
Et bon courage à nous tous pour l’arrêt, on tient le bon bout. Un jour, ce sera du passé, on sera content , fier et un peu plus riche ….