ex-fumeur - Pour s'arrèter il faut une raison positive
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jean-françois
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Pour s'arrèter il faut une raison positive
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En l’an 2000 à l’age de 50 ans, j’ai du subir une intervention chirurgicale bénigne qui me maintenait donc en chambre quelques jours. Je fumais depuis 30 ans, et j’étais arrivé à une consommation qui était devenue gênante (un à 2 paquets par jour). J’avais essayé maintes fois de m’arrêter, cela durait une semaine ou plus (jusqu’à un mois), content quand même de savoir que j’arrivais à m’arrêter, sentiment idiot qui déculpabilise la rechute : puisqu’on est capable de s’arrêter on peut reprendre.
Pendant cette immobilisation à la clinique je n’ai bien sûr pas fumé dans ma chambre. Le 3eme jour, au matin je pouvais marcher, je suis allé en « griller une » dans le parc. En fait j’ai juste « tirré » une bouffée. Comme d’habitude la « première » du matin provoque un petit pic de nicotine que l’on ressent dans le cerveau, ce matin là je l’ai ressenti très nettement. La nicotine a certainement eut plus d’effet que d’habitude à cause de mon sevrage complet de 3 jours. J’ai été émotionnellement « choqué » de me rendre compte combien j’étais intoxiqué. J’ai immédiatement éteint ma cigarette et suis rentré dans ma chambre. Le lendemain je me suis rendu compte combien je respirait bien. Je n’ai pas repris la cigarette pendant l’hospitalisation et en sortant j’avais encore plus l’impression de beaucoup mieux respirer. Il faut que m’arrête définitivement, c’est trop bon.... C’est décidé, et ce sera définitif, j’en était sûr. Enfin ne raison positive de s’arrêter. La raison médicale telle qu’elle est utilisé dans les spots télé ou en image sur les paquets me semble contre productive.. Au mot cancer on se referme, on ne veux pas entendre, on n’entends pas.
La première semaine bien sûr, j’avais envie de fumer mais je résistais. La première semaine a prés le retour à la maison a été difficile. Un petit défi ma aidé : je n’ai pas dit à ma famille que j’avais arrêté, je voulais qu ‘ils s’en apercoivent. La deuxième semaine j’ai eu l’impression de ne plus avoir besoin de nicotine. Je faisais cependant souvent une amorce de geste avec la main vers la poche ou aurait du se trouver un paquet . Paquet qui fut vite remplacé par des bombons à l’anis. C’est vrai j’ai abusé des bombons (petit conseil : l’anis est un mauvais choix, les gens pensent que vous êtes intoxiqués au pastis !) Quelle victoire quand je me suis aperçu, quelques semaines après, que la présence de fumeur ne me donnais pas envie. Il m’a quand même fallu 1 ou 2 ans pour modérer ma consommation de bonbons. J’ai 67 ans et je n’ai jamais repris, cela étais inconcevable. Je suis trèsfier que la fumée des autres me gène, cela prouve que j’ai réussi.
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