Questions / Réponses

Vous vous posez des questions sur l'arrêt, sur les traitements existants, les méthodes pour y arriver, ... ? Dans cette rubrique, Tabac info service répond aux questions les plus fréquemment posées et vous donne les clés pour mieux appréhender votre démarche d'arrêt du tabac.

Votre question

comment arreter !!

bonjour ,fumeur depuis l age de 12 ans ,je me souviens plus comment c est sans fumer , j ai associé la cigarette a tout les moments de ma journee ,j ai déjà fais une tentative en m aidant de patch ( j ai eut une reaction allergique gonflement de la zone patché et comme si jetais brulé je precise que jai testé toute les marques avec la meme reaction ) j ai testé les gommes et inhalateur nicorette aussi , tout en continuant de fumer par dessus . donc j aimerai savoir s il existe d autre solution que les substitut a bases de nicotine merci

Notre réponse

Bonjour, 

Félicitations, vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour réussir votre démarche d'arrêt du tabac.

Tous les substituts nicotiniques, quelle que soit la marque ou la forme, sont aussi efficaces les uns que les autres. Bravo d'avoir testé les patchs, bien sur la forme ne vous convient pas, au vu de la réaction allergique qu'elle vous provoque. Ce qui est important, c’est que le mode d'emploi des substituts vous convienne, et surtout, que le dosage soit suffisant. Ce dosage dépend du nombre de cigarettes, mais surtout de l'intensité de l'inhalation :

En moyenne, 1 cigarette donne 1 mg de nicotine, mais si on aspire fort ça peut monter jusqu'à 2 ou 3 mg par cigarette ! Ça change la dose du patch ! Il est possible de poser jusqu’à 4 patchs de 21 mg chez les gros fumeurs ! A l’inverse, si vous aspirez peu fort, ce sera 0.3 ou 0.5 mg de nicotine par cigarette. Ainsi si vous avez continué à fumer avec les gommes à mâcher, les pastilles à sucer ou bien l'inhaleur, c'est que probablement ces substitutions n'étaient pas suffisamment dosées. 

Il existe d'autres solutions en dehors des substituts nicotiniques : la varénicline, qui est un médicament qui cible les mêmes récepteurs que la nicotine.

Elle est indiquée dans le sevrage tabagique chez l’adulte, en seconde intention après échec des substituts nicotiniques et ne peut être délivrée que sur prescription médicale.

Seul le médecin pourra juger de l’intérêt de ce médicament au cas par cas en raison de la dépendance physique du patient (ma dépendance physique), des contre-indications et des effets indésirables (somnolence, dépression, idées suicidaires...). 

Si votre dépendance physique est faible, il est possible de s'arrêter sans traitement mais en mettant en place une thérapie comportementale et cognitive. Dans ces thérapies, on vous apprend des stratégies de résistance pour ne pas craquer face à la cigarette.

Vous devriez donc essayer une consultation anti-tabac avec une orientation cognitivo-comportementale. 

Des chercheurs ont prouvé que les séances de T.C.C augmentent les chances de réussir l’arrêt du tabac d’environ 50%. C’est l’une des approches non-médicamenteuses dont l’efficacité est scientifiquement démontrée !

Pour plus de renseignements, n'hésitez pas à en parler à votre médecin traitant ou à un tabacologue près de chez vous en utilisant l'annuaire des consultations de tabacologie. Si vous souhaitez de l'aide ou du soutien dans votre arrêt, vous pouvez aussi contacter gratuitement un tabacologue de Tabac info service au 39 89.

Bonne continuation dans votre dé marche !