
Questions / Réponses
Vous vous posez des questions sur l'arrêt, sur les traitements existants, les méthodes pour y arriver, ... ? Dans cette rubrique, Tabac info service répond aux questions les plus fréquemment posées et vous donne les clés pour mieux appréhender votre démarche d'arrêt du tabac.
Votre question
Substituts nicotiniques
Bonjour,
Je vous contacte parce que j’aimerai arrêter de fumer pour des raisons de santé, mais j’adore fumer. Je fume depuis toujours et je ne me connais que fumeuse.
J’ai essayé d’arrêter une première fois, les 24 premières heures ont été terribles. J’ai tenu 48h sans fumer et j’ai repris en me disant que « mon corps était trop dépendant » et qu’il me fallait un substitut. Je ne souhaite donc pas réessayer une nouvelle fois tant que je n’ai pas tout mis de me côté pour arrêter, sans quoi e pars du principe que c’est peine perdue.
Est ce qu’en 24h mon corps peut il réellement réclamer de la nicotine au point que c’en devienne une obsession ? Ou cette sensation n’est elle que psychologique ?
Si effectivement un substitut aurait pu atténuer cette obsession, qui dois je consulter pour définir quel type de substitut et en quelle quantité ?
De plus je me demande à quoi, au niveau physiologique, je vais me retrouver confrontée pendant le sevrage ?
Au bout de combien de temps mon corps ne pourra t il plus me réclamer de cigarette ?
Merci pour votre réponse,
Cordialement,
Lea.
Notre réponse
Bonjour,
Toutes nos félicitations pour votre intention d'arrêter de fumer. Effectivement il est important de s'arrêter dans de bonnes conditions.
Si vous êtes dépendante de la nicotine et que vous vous arrêtiez sans traitement de substitution, les symptômes de manque physique durent en moyenne un mois, donc votre corps réclamera de la nicotine pendant un mois. Il est de ce fait normal que votre corps en réclame au bout de 24h...
Pour que l'envie ou le besoin de fumer ne soit pas une obsession quand on arrête de fumer, il faut :
- Être volontaire et motivé.
- Faire le bilan du tabagisme afin de déterminer le traitement validé, adapté à ses besoins.
- Mettre en place des stratégies comportementales pour changer ses habitudes et éviter les envies réflexes.
- Mettre en place des compensations dans le domaine du plaisir (profiter de l'argent du tabac pour prendre soin de soi, se détendre, faire du sport, avoir des loisirs...) afin d’éviter la frustration et de libérer les tensions.
- Bénéficier du soutien et de l'accompagnement d'un professionnel de santé
Contactez un tabacologue de Tabac Info Service en appelant le 39 89. Il fera le bilan de votre tabagisme, vous donnera des conseils personnalisés et vous proposera un accompagnement gratuit.
Si toutes ces conditions sont remplies, le sevrage sera beaucoup plus facile.
A l'arrêt du tabac, sur le plan physiologique, vous pouvez être confrontée (mais ce n’est pas systématique) à de la toux, des expectorations (nettoyage bronchique), maux de gorge et nez qui coule (renouvellement des cellules sur le trajet de la fumée), sommeil perturbé les premiers jours de l'arrêt... Ce ne sont que des petits maux pour un grand bien, car l'arrêt du tabac est le plus beau cadeau que l'on puisse faire à sa santé : ce que l'arrêt va m'apporter et à ses finances...
Et si c'était le bon moment pour arrêter ?