J'ai arrêté de fumer il y a un peu plus d'un an et demi. Je voyais le temps passé et je me disais que cela durait depuis trop longtemps, que je n'étais plus aussi jeune qu'avant et qu'il était temps d’arrêter. Le plus gros moteur a été mon fils, il nous demandait sans cesse quand est-ce que nous allions arrêter (mon compagnon, son père, fume toujours) et je lui répondait "bientôt, bientôt... mais tu sais c'est difficile". Et finalement, comme je ne pouvais pas non plus lui répondre ça pendant encore 10 ans :-), je me suis décidé à commencer un traitement médicamenteux. J'ai commencé le traitement mais je pouvais continuer à fumer et je devais choisir ma date d'arrêt dans les semaines suivantes (2 ou 3 je crois). Le 16 mars 2018 au soir, j'ai fumé ma dernière cigarette... Le traitement a vraiment bien marché pour moi, cela faisait plusieurs jours que je fumais moins et les cigarettes fumées n’étaient pas vraiment agréables. La dépendance à la nicotine n'a pas été le plus dur pour moi. Aujourd'hui encore, je sens par contre que c'est le coté psychologique qui est le plus dur à maitriser. Je me sens parfois "en deuil"... Une bonne cigarette à l'apéro ou une après le repas me fait parfois rêver! Mais je suis très lucide! Je suis une "tabagique" : je serai incapable de ne fumer qu'une cigarette et en fumer une serait retomber dans la dépendance. Le coté dur aussi c'est que je compense encore aujourd'hui sur la nourriture... j'ai pris plus de 10 kgs (j'en avais perdu 10 avant l'arrêt heureusement!) et là où souvent je fumais une cigarette, je mange à la place... Je suis indulgente avec moi même, je ne pouvais pas tout gérer en même temps,c'est un combat énorme et je n'ai pas encore gagné! En fait, je ne sais pas si je pourrais me dire un jour que j'en ai vraiment fini avec la cigarette!... Mais je suis fière du chemin que j'ai parcouru! Je le dis en rigolant autour de moi : "mais si je fume pas, que je mange plus, je vais me rabattre sur quoi???,,,"
Ben tiens sur le sport! (et là je grimace...) Je vais m'y remettre bientôt et travailler sur ma prise de poids, chaque chose en son temps...
Mon fils est fier de moi. Son père y pense de plus en plus mais a peur de s'y mettre (ou de s'y arrêter!). Il va faire son chemin lui aussi. Ça ne peut être que sa décision.