Questions / Réponses

Bonjour,

Bravo pour ces 3 semaines d'arrêt, c'est une très bonne chose pour votre santé !

Fumer nous rend dépendant de 3 manières différentes, ce qui rend l'arrêt plus difficile. Ce qui vous met en difficulté, c'est sans doute l'aspect psychologique ? Vous parlez en effet d'un moment très difficile pour vous...

Quoi qu'il en soit, voici les trois différentes dépendances et les pistes pour les maîtriser : 

-  la dépendance physique, c'est le fait d'avoir besoin de nicotine. Elle se gère bien avec des substituts nicotiniques adaptés à votre dépendance, voyez notre page Ma dépendance physique. Et ensuite notre page Je détermine le dosage et les quantités. 

Ces substituts nicotiniques (patchs, gommes, pastilles, comprimés à fondre sous la langue, inhaleur ou spray) doublent les chances d'arrêt et sont autorisés dès 15 ans. En plus ils sont remboursés par la Sécurité Sociale (voir ameli.fr prévention des risques) si votre médecin vous rédige une ordonnance. Ils n'ont aucune contre indication avec une chirurgie et sont même recommandés pour un arrêt pré-opératoire.

- la dépendance psychologique, c'est le fait d'avoir recours au tabac en fonction de ses émotions (stress, tristesse, colère ...), c'est important de changer les idées que vous avez sur la cigarette et sur ce qu'elle vous apporte. Comment pouvez-vous vous réconforter ou vous consoler autrement ? Est-il certain que fumer vous permettra de mieux vivre vos difficultés ?

- la dépendance comportementale, c'est le fait d'avoir pris l'habitude de fumer en faisant une certaine action (fumer en buvant un café, fumer en conduisant, fumer chez vous ...). Changer vos habitudes sera une grande aide dans cet arrêt difficile.  

Pour ces deux dernières dépendances, vous allez avoir besoin de changer votre manière d'affronter le quotidien, ses mille et une contrariétés, émotions, rituels liés à la cigarette.  

C’est là que notre page Je surmonte les difficultés du quotidien peut vous aider : elle est conçue pour vous aider à trouver des solutions alternatives, que vous pourrez ensuite adapter à votre quotidien, lisez-la vite ! 

Quant à savoir si fumer remettrait en question votre opération, cela dépendra de ce que vous fumerez (une cigarette n'aura sans doute pas d'incidence, mais un retour à votre consommation initiale peut-être que si) et de la rigueur de votre chirurgien et de votre anesthésiste. Posez-leur la question.

De notre côté, nous aussi sommes là pour vous : un “bon” arrêt prend en charge ces trois dépendances, c'est ce que propose l'ensemble de notre site Tabac Info Service. Vous y trouverez des tests, des conseils, des petites astuces qui vous permettront de tenir votre arrêt plus facilement ; mais si c’est trop difficile "en solitaire”, n’hésitez pas à nous appeler au 39 89, nous vous accompagnerons de manière gratuite et personnalisée. 

Bon courage à vous !