Questions / Réponses

Vous vous posez des questions sur l'arrêt, sur les traitements existants, les méthodes pour y arriver, ... ? Dans cette rubrique, Tabac info service répond aux questions les plus fréquemment posées et vous donne les clés pour mieux appréhender votre démarche d'arrêt du tabac.

Votre question

Tristesse et angoisses

Bonjour, J'ai arrêté le 28 septembre 2018 soit il y a un mois et demi. J'ai fait mon sevrage progressivement en ecoutant mon corps et mes crises de manques. J'ai utilisé des patchs de 7 mg 24h + e cigarette la 1ere semaine, juste les patchs la 2e semaine, la 3e semaine je les ai enlevé la nuit, puis (même si je sais que la nicotine est un produit volatile ) j'ai coupé les patchs en 2 la 4e semaine et réduit de moitié chaque jour, le 26 octobre il n'y avait plus rien à couper alors je n'en ai plus mis. Depuis cette date j'ai des coup de déprime, je le sens triste et je fais de belles grosses crises d'angoisses . Au début ça allait mais plus ça va moins ça va. Je pleure presque tous les jours maintenant et parfois plusieurs fois par jours. Cette tristesse est telle qu'elle me fais mâl physiquement. Je sais les symptômes du seuvrage peuvent être cela mais la j'ai de plus en plus de mal à gérer. Je fais du sport, prends soin de moi, je me fais plaisir, J'ai fait mon deuil de la cigarette, je ne veux plus fumer mais parfois j'ai l'impression que je serai triste pour toujours, J'ai le coeur qui cogne et qui se serre. Je ne sais plus comment gérer....

Notre réponse

Bonjour,

Nous vous félicitons pour votre arrêt du tabac, c'est une belle victoire !

L’arrêt du tabac peut parfois rendre triste. Certains fumeurs peuvent déprimer et se mettre à pleurer. Sans raison apparente, la vie devient plus difficile. Si vous avez déjà eu des antécédents d’anxiété ou de dépression, une prise en charge par un professionnel de santé (médecin, psychologue, psychiatre) est fortement recommandée au cours de l’arrêt du tabac.

Vous trouverez des conseils pratiques sur notre page Je sens que je déprime.

Sachez aussi que ce désagrément est provoqué par le manque de nicotine. Ainsi, la prise de substituts nicotiniques (patchs, pastilles, comprimés...), à condition d'être bien dosé, permet de limiter voire supprimer ce phénomène.

Dans votre cas, il est probable que le dosage en nicotine au début (7 mg) était trop faible. De plus, une fois qu'on a identifié le bon dosage, il est recommandé de le maintenir 4 à 6 semaines puis de diminuer, si tout va bien !

En première intention, nous vous recommandons de reprendre des subsituts à la nicotine.

Vous trouverez dans notre rubrique Je tiens bon des conseils pour vous aider à appréhender les difficultés et à franchir sereinement les obstacles qui peuvent se présenter à vous.

Et si vous ressentez le besoin d’être soutenue, vous pouvez trouver un tabacologue près de chez vous en utilisant l'annuaire des consultations de tabacologie, ou bénéficier d’un accompagnement personnalisé et gratuit par un tabacologue au 39 89.

Bonne continuation.