Questions / Réponses

Bonjour,

Bravo de votre arrêt du tabac ! Même si c'est difficile vous ne fumez pas, ça s'appelle "j'ai arrêté de fumer" !!!

Les substituts nicotiniques sont une aide précieuse dans l'arrêt du tabac. Ils sont la réponse à la dépendance physique. Le bon dosage est primordial.

Ils sont tous aussi efficaces les uns que les autres. Ce qui est important, c’est que leur mode d’emploi vous convienne, et surtout, que le dosage soit adapté. Ce dosage dépend du nombre de cigarettes, mais surtout de l'intensité de l’inhalation : 

En moyenne, 1 cigarette donne 1 mg de nicotine, mais si on aspire fort ça peut monter à 2 ou 3 mg par cigarette ! Ça change la dose du patch ! Il est possible de poser 4 patchs de 21 mg chez les gros fumeurs ! A l’inverse, si vous aspirez peu fort, ce sera 0.3 ou 0.5 mg de nicotine par cigarette. 

A priori comptez que vous aurez besoin d'autant de mg de nicotine de substitution que de cigarettes habituellement fumées. 

Le plus efficace reste quand même l’association d’un patch (comptez les deux tiers de la dose totale) en association avec une forme orale de nicotine (gommes, pastilles, comprimés à fondre sous la langue, inhaleur ou spray). Votre pharmacien(ne) saura vous conseiller. 

Vous devez les utiliser sans que vous ressentiez de sous dosage ni de surdosage.

Les symptômes de surdosage sont les suivants : 

• bouche pâteuse,
• accélération du rythme cardiaque,
• douleurs au ventre, pouvant aller dans les cas les plus extrêmes et très rares jusqu'aux vomissements ou à la diarrhée,
• sensation de dégoût ou d’écœurement, comme si vous aviez trop fumé,
• vertiges ou mal de tête.

Il n'y a pas vraiment de dosage maximum à ne pas dépasser, mais vos étourdissements sont certainement dus à un surdosage, comme vos douleurs dans la poitrine. Et toute cette nicotine ne semble pas vous être d'un grand secours, vous comprendrez pourquoi un peu plus bas...

Et le sous dosage, qui a priori ne vous concerne pas pour le moment : 

• irritabilité,
• anxiété,
• tristesse,
• trouble de l'appétit, de la concentration ou du sommeil... 

Cela dit, il y a deux autres dépendances en plus de la dépendance physique, sur lesquelles la nicotine n'a que très très peu d'impact : 

- la dépendance psychologique, c'est le fait d'avoir recours au tabac en fonction de ses émotions (stress, tristesse ...), c'est important de changer les idées que vous avez sur la cigarette et sur ce qu'elle vous apporte. 

- la dépendance comportementale, c'est le fait d'avoir pris l'habitude de fumer en faisant une certaine action (fumer en buvant un café, fumer en conduisant, fumer chez vous ...). Changer vos habitudes sera une grande aide dans cet arrêt qui se profile.  

Pour ces deux dernières dépendances, vous allez avoir besoin de changer votre manière d'affronter le quotidien, ses mille et une contrariétés, émotions, rituels liés à la cigarette.  

C’est là que notre page Je surmonte les difficultés du quotidien peut vous aider : elle est conçue pour vous aider à trouver des solutions alternatives, que vous pourrez ensuite adapter à votre quotidien, lisez-la vite ! 

C'est quand même difficile à mettre en place, il faut prendre du recul sur soi, aussi n'hésitez pas à nous appeler au 39 89, nous serons là pour vous y aider. 

A bientôt ?