
Questions / Réponses
Vous vous posez des questions sur l'arrêt, sur les traitements existants, les méthodes pour y arriver, ... ? Dans cette rubrique, Tabac info service répond aux questions les plus fréquemment posées et vous donne les clés pour mieux appréhender votre démarche d'arrêt du tabac.
Votre question
Dosage substituts
Bonjour,
J'ai arrêté de fumer depuis presqu'un mois et cela se passe bien. J'envisage de diminuer le dosage de mes patchs très progressivement d'ici quelques semaines.
J'avais pris des patchs 14 mg - 24h + pastilles au début. Pendant 2 semaines. Je les ai retiré rapidement la nuit car cela me réveillait. J'ai eu besoin de 4 ou 5 pastilles durant ces 2 semaines. Je ressentais un peu de manque.
Au bout de 2 semaines j ai reajusté à la hausse 21mg - 24h. En vacances alors, la pharmacie du village n avait plus que ça. Je n' ai plus eu besoin des pastilles.
Quand et comment diminuer les patchs pour consolider définitivement l'arrêt. Je me sens très bien mais j'ai lu que le risque de rechute même au bout d'un an d'arret reste très important. Je souhaite eviter tout faux pas mais aimerais à terme ne plus avoir besoin de substituts.
Il est possible de les decouper, est-ce pertinent de diminuer la dose d'1/4 chaque mois par exemple ou de les coller plus tardivement dans la journée ?
Merci pour vos précisions.
Bien cordialement,
GF
Notre réponse
Bonjour,
Toutes nos félicitations pour votre démarche d'arrêt.
Pour un sevrage durable et définitif, il est important d'avoir un traitement de substitution nicotinique adapté à ses besoins. Avant de diminuer le dosage des patchs, il faut rester au moins 4 semaines au même dosage, même si tout se passe bien. C'est le temps nécessaire à vos récepteurs nicotinique pour s'habituer à un dosage avant de diminuer. Il faut toujours garder le patch (au minimum) du lever au coucher.
Si au bout de 4 semaines, on se sent encore "fragile", on peut alors faire un mois de plus au même dosage. Et il faut toujours aller jusqu'au dosage le plus faible, même si on a l'impression que l'on n'a plus besoin de traitement.
La première année est le temps de l'apprentissage à la vie sans tabac. Il faut (ré)apprendre à vivre sans tabac en toutes circonstances (fêtes, stress, chagrins...) et c'est là qu'il faut être vigilent. Car ce n'est plus un problème de nicotine, mais ce sont des réflexes à rééduquer.
Ne pas perdre de vue que lorsque l'on a été un fumeur réguler et/ou dépendant, on ne peut plus devenir un petit fumeur, ni un fumeur occasionnel.
Moment festif : la cigarette n'est pas "la cerise sur le gâteau", le tabac tue un consommateur sur deux...
Moment de stress ou de chagrin : contrairement aux apparences, fumer génère de l'anxiété. Pour gérer le stress, ayez recours à des exercices de respiration. Vous trouverez ici un exemple d'exercice de relaxation
Si vous souhaitez être guidée dans cet arrêt, vous pouvez contacter gratuitement un tabacologue de Tabac Info Service en appelant le 39 89. Il vous donnera des conseils personnalisés et vous proposera un suivi.
Vous trouverez également sur ces pages de précieux conseils :
le guide pratique j'arrête de fumer
Faire face à l'envie
L'arrêt du tabac est le plus beau cadeau que l'on puisse faire à sa santé : ce que l'arrêt va m'apporter et à ses finances...
Vous avez pris la bonne décision, bravo !