
Questions / Réponses
Vous vous posez des questions sur l'arrêt, sur les traitements existants, les méthodes pour y arriver, ... ? Dans cette rubrique, Tabac info service répond aux questions les plus fréquemment posées et vous donne les clés pour mieux appréhender votre démarche d'arrêt du tabac.
Votre question
Manque
Bonjour
Ce n est pas la première fois que j essaye d arrêter de fumer, mais j ai très peur du manque et de déprimé comme la dernière fois, comment je peux faire ?
Notre réponse
Bonjour
Bravo pour votre prise de décision à vouloir rompre avec cette cigarette !!
La dépression n'est pas systématique fort heureusement, tout ceci dépend de votre type de dépendance prédominant chez vous. En effet il existe 3 sortes de dépendances :
La dépendance physique : c'est le fait d'avoir besoin de nicotine. Elle se gère bien avec des substituts nicotiniques adaptés à votre dépendance, faites le test "ma dépendance physique au tabac". Les substituts nicotiniques (comme patchs, gommes, pastilles, comprimés à fondre sous la langue, inhaleur ou spray) doublent les chances d'arrêt et sont remboursés si votre médecin vous rédige une ordonnance. C'est la dépendance qui disparaît le plus vite, en quelques jours, et qui est gérée par les substituts
La dépendance psychologique : quand on est fumeur, la cigarette est un moyen de se faire plaisir, de gérer son stress ou son anxiété, de surmonter ses émotions, de se stimuler, de se concentrer, etc. Cette dépendance est liée aux effets psychoactifs de la nicotine qui procure plaisir, détente, stimulation intellectuelle, action anxiolytique, antidépressive et coupe-faim. Cette dépendance peut apparaître peu de temps après les premières cigarettes fumées et varie considérablement d’un fumeur à l’autre.
La dépendance environnementale ou comportementale : elle dépend de la pression sociale et conviviale. Le tabac est en effet associé à des circonstances, à des personnes et à des lieux qui suscitent l'envie de fumer.
C'est quand la dépendance psychologique est la plus forte que le risque de dépression est plus grand car le fumeur utilise la cigarette comme "antidépresseur" pour se remonter le moral. A l'arrêt, il est alors naturel que ce phénomène lui fasse défaut et qu'une sensation de déprime soit ressentie.
Cette déprime doit normalement s'atténuer en quelques mois. Si vous sentez que le moral va de moins en moins bien, faites appel à votre médecin traitant.
Pour connaître les substituts les plus adaptés à votre façon de fumer, vous pouvez contacter gratuitement un tabacologue de Tabac info service au 39 89.
Il fera un bilan complet de votre tabagisme et vous conseillera sur les dosages de substituts à utiliser. Un suivi sur plusieurs entretiens téléphoniques pendant votre arrêt pourra vous être proposé.
Bonne continuation dans votre démarche