Témoignages
Vous êtes fumeurs, ex-fumeurs, futurs ex-fumeurs, proches de fumeurs… votre histoire nous intéresse ! Racontez-nous vos craintes, vos victoires, vos fiertés ou vos difficultés. Votre témoignage est précieux pour tous ceux qui arrêtent de fumer, alors merci à vous.
-
J’ai 70 ans et j’ai fumé beaucoup, dès l’âge de 17 ans... J’ai eu énormément de mal à stopper le tabac.
Vers 50 ans je fumais par habitude, ça me gênait souvent, en réunion, au travail, en bricolant, je fumais le soir devant la TV. J’ai calculé avoir dépensé environ 60 000 euros en tabac. J’étais dépendant, mais je voulais arrêter, car je n’y voyais aucun intérêt et ma santé se dégradait. Un jour, vers 63 ans j’ai fait un infarctus , transporté à l’hôpital en urgence, les médecins m’ont introduit 2 stents (ressorts) près du cœur. J’allais mieux, mais je fumais encore quelques cigarettes, environ 7 ou 10 par jours. Je voulais arrêter, mais une force m’en empêchait, un désir de fumer m’envahissait. Je cachais mon paquet de cigarettes dans le coffre de ma voiture qui était stationnée dans un garage fermé à clé et la clé placée très haut sur une armoire. Mais rien n’y faisait. J’ai rencontré une pneumologue et je lui ai raconté tout ,et je lui ai dit , « je veux arrêter de fumer »
Elle m’a bien regardé un long moment et m’a suggéré de prendre des comprimés de « varénicline ». (ATTENTION) Ce médicament provoque des cauchemars plutôt méchants, il agit « cérébralement », donc il faut bien être conscient des effets de cette « varénicline ». Pour moi, ça a marché. J’avais un goût affreux dans la bouche après avoir fumé une cigarette. Je veux arrêter de fumer, j’y tiens fermement. J’ai bien suivi la posologie, et petit à petit (1 mois environ, )très peu fumé, car le goût était affreux. Et en suivant la posologie, j’ai totalement arrêté - et je suis ravi. Je marche chaque matin. Je ne vais plus dans les tabacs, je ne fais plus des kilomètres pour trouver un tabac ouvert le dimanche, je suis libéré, libéré... Je ne vais plus dans les cafés pour fumer, je ne fume plus dehors sous la pluie, je bois un verre de bière « sans alcool ou avec , sans excès » parfois, assis à la terrasse. J’ai bu avec une amie une bouteille champagne une fois pour toutes, pour fêter cet évènement. Aujourd’hui, j’ai réussi, un peu tard, d'accord, mais j’ai réussi. Je n’ai plus envie de fumer. OUI ! Vous pouvez le faire...
((jeunes et moins jeunes.) A.T.Alexis, 70 ans
Non fumeur depuis 7 ans
-
Cela fait aujourd'hui 4 jours que j'ai arrêté de fumer. J'ai commencé à 17 ans, j'ai donc fumé pendant la moitié de ma vie. J'ai essayé plusieurs fois mais à chaque fois je fumais 1 cigarette par jour et je finissais inévitablement par reprendre mon rythme soit environ 12 à 15 cigarettes par jour.
Ces 4 premiers jours ne sont pas faciles, je mets des patch 14mg qui m'aident beaucoup.
Je ne suis pas vraiment confiante quant à ma réussite.. La cigarette est lié à tellement de bons moments, soirées, vacances, elle m'accompagne depuis tellement longtemps, j'aime fumer.
J'ai décidé d'arrêter car comme tout le monde je m’inquiète pour ma santé et mon porte feuille mais au fond de moi je n'ai pas envie d’arrêter, c'est un sentiment assez étrange..
Sur une note plus positive, en à peine 4 jours, je vois une grosse différence sur mon souffle, et je suis beaucoup plus motivée et je dirai même éveillée. Comme si la cigarette m'eut anesthésié.
Je sais que la première semaine est la plus compliquée..Sofia, 35 ans
Non fumeuse depuis 3 jours
-
bonjour, on ne se connait pas mais on a un point commun qui nous a amené ici, le tabac, on a tous mille est une raison de commencer et mille et une raisons d’arrêter mais je préfère dire : faire la vie autrement, légèrement, pour positiver , reprendre le contrôle sur sa vie, ses choix, petit à petit savourer, être curieux, retrouver son dynamisme, ne plus avoir peur du regard des autres, partager ses victoires!
.
le secret de la victoire c'est d'essayer petit à petit moi j'ai mis le yoga dans ma vie à la place pour gérer mes angoisses, j'ai pris le temps de réfléchir sur ce qui compte pour moi, mes valeurs, de me faire aider, soutenir pour décoller l' étiquette " fumeur". Belle route à vous, belle découverte de vous pour la suite de votre nouveau chemin!!elsa, 44 ans
Non fumeuse depuis 2 ans
-
J’ai arrêté du jour au lendemain et sans substitut la fumée. Il y a 20-23 ans de ça que je fumée ma 1ère cigarette puis vers la fin ça été 1 paquet voir plus.
Je tiens bon et je me documente sur les effets néfastes du tabac sur notre organisme ( ça marche ).Abdelhafid, 44 ans
Non fumeur depuis 2 mois
-
cela fait 10 jours que j'ai arrêté la cigarette. C'est ma troisième tentative. Je suis très motivé et ai pu apprendre de mes rechutes. J'ai 50 ans et n'ai plus envie de refumer, une lassitude s'est installée. Je suis accompagné par une tabacologue, suivi au long court ( 1 an env.) . Je me sens mieux et ai repris le sport et d'autres activités.
A tou(te)s bon courage pour le sevrage, et rappelez-vous on ne voit jamais d'ex-fumeurs regretter leur choix !Michel-ALy, 50 ans
Non fumeur depuis 10 jours
-
Petit témoignage d’un mec de 36 ans visant à souligner les désagréments insoupçonnés par lesquels sont susceptibles de passer ceux qui s’aventurent à arrêter le tabac.
Fumeur durant 18 ans (15 roulées/jours en moyenne), voici 5 mois que j’ai écrasé mon dernier mégot et que je me sèvre à l’aide d’une cigarette électronique.
Au départ, j’appréhendais surtout de ressentir des accès de manque et je m’attendais à passer par une phase plus ou moins longue de stress en m’imaginant que ce serait l’irritabilité qui prédominerait.
En fait, grâce à la la cigarette électronique, je n’ai PAS DU TOUT été sujet à la sensation de manque. Néanmoins, j’ai bien été sujet à des perturbations émotionnelles, mais elles n’ont pas pris la forme que je me figurais. Plutôt que de s’exprimer sous forme d’irritabilité réactionnelle, ça s’est décanté sous forme d’humeur maussade et de pensées dépressives. Puis au bout d’un mois, j’ai commencé à me sentir anormalement sensible et émotif, comme si je sortais d’un état d’anesthésie émotionnelle et que redécouvrais peu à peu ce que ça faisait que de ressentir ses affects à un niveau niveau pleinement charnel (il me semble que, d’ordinaire, on sous-estime l’effet analgésique du tabac…).
Pour des raisons toutes particulières qui me concernent – J’ai une personnalité insécure - ce ravivement émotionnel a fait remonter à la surface tout tas d’affects refoulés que mon tabagisme participait à engourdir (on ne fume pas pour rien), et je suis passé par une phase compliquée où j’étais particulièrement perméable à des accès d’anxiété.
Ça c’était pour ce qui concerne le plan psychologique, mais pour ce qui est du niveau somatique/physiologique, j’ai là aussi été confronté à des symptômes inhabituels auxquels je ne m’attendais pas et qui perdurent aujourd’hui : poussée de boutons sur le visage et le dos + démangeaisons au niveau du cuir chevelu + pellicules + rhume facile.
Bref, en conclusion, j’expérimente depuis 5 mois quelque chose qui s’apparente globalement à une véritable purge, tant que le plan psycho-affectif (affleurement d’affects enfouis) que sur la plan somatique (détoxification par les pores de la peau et les voies ORL.
En positif, plus de tonus, regain de libido, meilleure qualité de sommeille, peau plus soyeuse.
En revanche, au niveau du souffle et de l’odorat, pour l’instant, pas d’améliorations notables.Flavio, 36 ans
Non fumeur depuis 4 mois
Exprimez-vous !
Et faites partager aux autres votre expérience en postant votre propre témoignage: vous pourrez y parler des leçons tirées de cette expérience, des difficultés que vous avez pu rencontrer, de vos doutes, des moyens qui vous ont aidé, bref de tout ce qui a compté pour vous!