Témoignages

J'ai commencé à fumer à 15 ans comme beaucoup d'ado dans les années 80. Ca donnait l'image d'être émancipé, libre... c'était tout l'inverse et j'ai été accro au tabac pendant 30 ans. J'ai essayé plusieurs fois d'arrêter, toujours aidée par les gommes à la nicotine, très efficaces pour remplacer la cigarette. C'est un geste différent de fumer ou de mâcher mais ca apporte le même soulagement, c'est remboursé par la CPAM, ca ne sent rien et pas d'impact négatif sur la santé. A tel point que cela fait 10 ans que je mâche, je mâche... je suis devenue accro aux gommes et mon défi aujourd'hui c'est de m'en passer. Bref, depuis hier, je suis passée au patch, et j'espère que ça m'aidera à passer le cap. Tout ça pour vous dire qu'un sevrage, ça peut durer très longtemps, à chacun de trouver son rythme et ce qui lui convient. L'essentiel c'est d'agir. Bon courage à tous, croyez en vous et en votre force !

Fumeur depuis l'âge de 14 ans j'ai maintenant 63 ans
Je voulais depuis quelques semaines arrêter le tabac, j'avais commencé à diminuer la cigarette,puis le 09/08/2023 a 7h20 la dernière cigarette de mon paquet je l'ai a peine fumé,et pris ma décision finale, j'ai stoppé,a ce jour le tabac ne me manque pas du tout

Bonjour Mr et Mme j'ai arrêté de fumer car je suis malade et handicapé mais ses pas pour sa que j'ai arrêté de fumer j'avais parle avec ma sœur que je voulais arrêter de fumer et la j'ai arrêté le 4 août 2023 je suis très content de moi d'avoir réussi je m'étais fait un parie que si je y arriverai plein de gens mon dit que j'allais pas y arriver voi la tout se que j'avais à dire

Comment j'ai arrêté.
J'étais un très très gros fumeur, 2 paquets, de cigarettes, plutôt 3, puis 1 paquet de tabac à rouler par jour !
Le 1ier octobre 2008, c'était l'anniversaire de mon cousin, 18ans, j'etais alors âgé de 35 ans. Je lui ai demandé ce qu'il souhaitait comme cadeau, il m'a répondu :
" Que tu arrêtes de fumer" Il avait eu la chance d'être informé des méfaits et dangers du tabac dès le primaire. Comme quoi la pédagogie à l'école fonctionne.
Sur quoi je lui ai répondu que c'était impossible, que ça ne se faisait pas comme ça, qu'il faut se conditionner...
Il m'a alors dit:
" Ok, alors fais le pour l'an prochain ce sera mon cadeau"
Là un déclic c'est produit en moi, je me suis projeter dans le futur et je ne m'imaginais pas en fumeur. Je me suis dit qu'effectivement ce n'est pas naturel et que je ne voulais plus de cette dépendance. Je lui ai donc répondu :
"Ok, pour l'année prochaine"
Et on a tapé. Le pacte était scellé !
Un an s'est écoulé, une promesse est une promesse, le 30 septembre 2009 à 22h30 précisément, j'ai écrasé ma dernière cigarette. Je me souviens de cette scène comme ci s'était hier.
Le lendemain soir, jour de son anniversaire, je me suis rendu chez lui , j'ai pris un air dépité, lui ai dit bonjour du bout des lèvres. Il était triste, pensait avoir compris. Nous nous sommes mis à table, au moment du fromage, mes cousins , bien plus jeunes que moi ont pris la parole:
" Les parents nous avaient prévenus que c'était difficile et que tu n'y arriverais pas, ce n'est pas grave, tu as au moins essayé ?"
Je suis resté dans un mutisme le plus complet, en faignant d'être triste.
Arrivé le moment du gâteau d'anniversaire, je demande timidement à prendre la parole.
Et là je fait mon annonce, je hurle:
" J'ai arrêté de fumer !"
Mes cousins me saute dans les bras, rient de joie puis se mettent à pleurer, ils étaient tellement fiers de moi.
La motivation était la, l'arrêt préparé depuis un an.
Les débuts ont été très difficiles sur le plan physique ( toux, gorge serrée, manque...) , mon sommeil totalement dégradé car plus du tout rythmé par la nicotine (cigarette du soir et du matin) , comme j'étais en manque je me réveillait en pleine nuit comme si c'était le matin. J'ai connu également des épisodes de narcolepsie. Mais j'ai tenu bon en me disant que le pire était derrière moi et que je n'avais pas enduré toutes ces difficultés pour replonger.
J'ai eu quelques situations qui auraient pû me me faire replonger, comme le décès de ma grand-mère. Mais soyons sérieux, me remettre à fumer l'aurait fait revenir ?
Une anecdote: 5 ans après mon arrêt, je covoiturais avec un collègue de travail, un très gros fumeur, il enfumais la voiture. Pendant cette période je me suis souvent réveillé en sursaut, je rêvais que j'avais repris la cigarette, le cauchemar !
Le tabagisme passif et sa petite dose de nicotine avait bien un effet sur moi !
Maintenant ça fait 13 ans que j'ai arrêté de fumer et quand je regarde dans le rétroviseur, c'est une des meilleures décisions que j'ai prise ces 15 dernières années.
Je ne peux inciter que tout le monde à arrêter de fumer, il n'y a pas de point négatif à le faire.
Un conseil, il faut juste savoir pourquoi on arrête et en être persuadé, c'est cette motivation qui est la plus dure à trouver. Elle ne peut venir que de soi. Toujours se dire et redire pourquoi j'ai décidé d'arrêter, que le plus dur est fait, chaque moment qui passe rend le sevrage de moins en moins difficile, le plus dur c'est le début !!! Pourquoi arrêter quand le plus dur a été fait ?
Voilà j'ai fini.
Merci de m'avoir lu.
Luc

Bonjour, actuellement j’ai 31 ans et j’ai commencer à fumer vers l’âge de 15 ans. Étant pris des poumons avec des difficultés à respirer au repos en mars j’ai décidé d’arrêter totalement la cigarette du jour au lendemain. Par surprise cela n’a pas été compliqué et je n’en ressens pas le manque après 4 mois d’arrêt. Cependant depuis mon arrêt j’ai l’impression d’être plus malade qu’avant et plus particulièrement je ressens un manque d’air, comme si je n’arrivais pas à respirer à plein poumon par moment. Ayant fait des tests chez mon médecin traitant celle ci ne s’alarme pas et me dit qu’il peut s’agir d’angoisse suite a l’arret. Quelqu’un a t-il eu déjà ce cas ? Car après 4 mois d’arrêt et avoir des difficultés de respiration au repos cela m’inquiète. Merci pour vos témoignages

Cela fait 3 mois que j'ai arrêté. Au début cela a été dur mais je m'accrochais, il a fallu modifier mes habitudes, me dire que la clope du matin, du midi de la pause, de la voiture, de l'ennui, de la convivialité c'était psychologique.. Après avoir passé ce cap je n'associais plus la clope a ces moments c'était plus simple.. Aujourd'hui ce qui est dur c'est de se dire "c'est fini tu ne fumeras plus jamais", Les mots "plus jamais" sont dur à encaisser...J'ai toujours cette petite voix qui me dit "allez fait toi plaisir juste une" mais je tiens le coup et l'envie passe. Je me dit qu'en fait arrêter de fumer c'est pas si dur que ça : le goût du tabac ne me manque pas bien au contraire et l'odeur est horrible. Ce qui est dure c'est de se dire que c'est pour toujours. Je me rend compte que d'arrêter de fumer c'est comme un deuil.. J'ai toujours cette image de moi en train de fumer qui me manque..., c'est fou non??... Je me suis lancé se défi pour ma santé je n'ai pas envie d'avoir un BPCO ou autres maladies liées au tabac, je n'ai pas envie que mes enfants aient une maman qui ne soit pas a 100% pour eux et leur pourrir la vie avec une maladie liée à la cigarette. C'est cela qui fait que je m'oblige à ne pas craquer... J'espère que j'arriverai à faire ce deuil pour être enfin libéré de cette tentation....