Témoignages

Que le chemin est long !
Selon les statistiques, plus on arrête t plus on a de chances de réussir...
32 ans dont 17 de tabagisme (14 quotidiens), jamais été un gros fumeur mais entre 4 et 10 cigarettes par jour pendant 14 ans ça commence à faire.
Le 7 janvier 2017 je décide de m'arrêter. Au bout d'un mois et demi, le 18 février, je me dis aller, une petite pendant l'anniversaire d'une copine, ça peut pas faire de mal. J'ai tout noté, le nombre de fois ou je tirais sur la clope à chaque fois, certains arrivent à fumer 1 fois par mois ou lors de grandes occasions mais j'en suis incapable, au mois d'aout et au mois de septembre je fumais de nouveau quotidiennement pendant 2 fois 3 semaines...
Du 7/01/2017 au 15/10/2017 : 2 arrêts d'un mois et demi et 1 d'un mois.
Depuis le 15/10/2017, nouvel arrêt d'1 mois. Cette fois ci c'est définitif, je ne reprendrais de cigarette que sous la torture (et encore !)

Pour les symptomes (que je commence a bien connaître) : 1 semaine irritations/énervement, 1 semaine insomnies, 1 semaine dépression (seulement 2 jours sur cette tentative ci), toux pendant 1 bon mois (surtout matin et soir).
Aides : sport, bonne alimentation et aide de l'entourage

BON COURAGE à tous, c'est pas facile mais on peut tous y arriver.

Après 1 mois et 1 semaine d'arrêt je suis trop fière et étonnée de moi, j'étais une très très grosse fumeuse!
J'ai arrêté plus pour l'argent et aussi pour ma santé...
Je suis passée par plusieurs état et aujourd'hui parfois l'envie est encore immense...
Par contre je ne ressens pas forcément d'effet comme tout le monde peut le ressentir (plus d'odorat, peau plus jolie...)
Par contre j'ai pris du poids (sans grignoter autant qu'avant et en faisant un petit peu de sport).
Enfin nous savons tous que c'est un poison et qu'il faut s'en debarasser! Et puis il y en a pas marre de donner de l'argent à l'état?

Cela fait 68 semaines aujourd'hui, soit 476 jours sans fumer.

Déjà plus de 2 mois et demi que j'ai arrêté de fumer. Après 4 ans et demi de tabagisme, j'étais dernièrement arrivé à plus de 10-12 cigarettes par jour normal. Ma consommation s'amplifiait à environ 1 paquet par jour, lors de soirées ou weekends.
J'ai arrêté du jour au lendemain, sans préméditation lorsque j'ai attrapé un rhume. J'avais fini mon paquet la veille au soir, il me restait un paquet tout neuf chez moi. Le lendemain, le rhume incubé, j'etais tellement malade que je n'avais aucune envie de fumer. Je n'ai jamais ouvert ce paquet tout neuf, et pas touché à une cigarette depuis.
Durant les 2 premières semaines, tandis que je me remettais de ce rhume et que les bronches se liberaient, j'ai pris conscience des dégâts qu'engendrent le tabac.
Soulagé et à partir de la 3e semaine, j'ai senti de nettes améliorations : je commençais à nouveau a pouvoir respirer a pleins poumons, sans sensation de brûlure. Je me suis dit: "tant que j'y suis, autant continuer!", d'autant plus que j'étais dans une période de dégoût de la cigarette, je songeais a arrêter sans savoir quand, comment, etc.
Je suis passé par les situations à risque: terrasses, soirées animées, concerts, festivals sans fumer, sans avoir ressenti de la tentation, alors que des fumeurs étaient a côté de moi.
La première terrasse était difficile ("heureusement" 1 seule personne a la table vapotait). Cependant, j'ai ressenti la fierté de ne pas avoir fumé à la fin. J'ai réalisé qu'il était possible de passer un très bon moment sans cigarette.
2 mois et demi plus tard, je suis heureux de ne plus fumer. Je respire mieux, j'ai meilleure haleine, j'ai fait de sacrées économies, je n'ai pas à galérer pour trouver un tabac ouvert lorsque je n'ai plus de cigarettes, je n'ai plus besoin de verifier/calculer si j'ai assez de cigarettes ou un briquet, etc. L'esprit est soulagé. Paradoxalement, je suis moins stressé et mon eczéma s'est calmé. L'odeur de la cigarette me pique même le nez.
Je profite davantage d'être avec les autres désormais et je suis fier d'avoir réussi à arrêter sans substitut nicotinique ou vape.

Voilà un an, je jetais ma dernière clope au feu …
C'était un dimanche soir après un long, un merveilleux, un très alcoolisé et très nicotiné week end en Provence …
Les premiers jours ont été terrible, reconnaissons-le. Puis le manque s'en est allé très vite.
Je regrette aujourd'hui d'avoir tant attendu. Peut être n'étais-je pas prêt ?
Je reste un fumeur … abstinent … qui regarde ses anciens congénères sans nostalgie. Je n'ai pas le sentiment de mieux respirer, ni de goûter davantage les choses, j'ai juste l'immense plaisir de ne plus angoisser lorsque ma blague à tabac est vide, de ne plus jurer parce que j'ai laissé mon briquet dans la poche d'un autre pantalon, de ne plus me demander avec qui et à quelle heure je pourrais aller me nicotiner le bec !
C'est une immense libération, l'impression d'être plus libre et de pouvoir dire "flûte" aux multinationales du tabac. Cette liberté, comme toute autre, a un prix, celui de quelques jours difficiles, de quelques moments pénibles ou l'on se dit: "purée, je m'en grillerais bien une petite !!!"

Je fumais 10 cigarettes par jours environ et du jours au lendemain j'ai tout arrêté, tout est une question de volonté et vous pouvez y arriver.