Témoignages

Je revis sans le tabac, jai beaucoup plus de temps pour moi, et je le sens en grande forme comme jamais c'est génial courage aux autres ?? j'ai eu seulement un mois de difficile ensuite nickel

Franchement, on se sent mieux sans fumer.
La meilleur façon d'arrêter, ce serait de ne pas commencer.
Sauf que la tentation de commencer est forte ...
Ensuite, il y a les pauses café, le plaisir, l'habitude du geste, on fait des ronds, ça calme parfois ...
Et puis, on tousse, on se pose des questions, on tousse, on s'inquiète, on s'essouffle...
Là on réalise et on prend la décision, on jete le paquet non terminé à la poubelle...
On recommence, on réarrete ... on tourne en rond, on s'éloigne progressivement de la poubelle ou croupissent les clopes.
On croit en soi, 1 puis 2 puis 3 puis 10 puis 100 puis 1000 jours sans fumer.
On se sent mieux, on oublie qu'on a fumé !
On retrouve les saveurs oubliés, on reprend du plaisir ailleurs.
Enfin, on essaye d'aider quiconque lors d'une pause nous dit "j'aimerais arrêter de fumer". On les écoute, on leur dit de croire en eux, on les encourage, on se sent utile.

Le tabac, on en viendra tous à bout.
Accrochez-vous, vous êtes la solution.

Après un pneumothorax, une tabacologue est venue me voir quand j étais alité, elle m'a prescrit des patchs! J'ai été suivi pendant 6mois, j ai commencé a 35 mg et réduit de façon dégressive sur 6mois. J'ai arrêté sans ressentir de manque. Le plus dur, c'est l'entourage! J'ai fumé pendant plus de 16 ans, j'etais un gros fumeur! Je n'ai plus du tout envie de fumer

A l'âge de 65 ans, je fumais toujours mais 3 paquets de cigarettes par jour, une suivait l'autre et ce durant une cinquantaine d'années. Au début à 15 ans un paquet j'étais jeune mais ensuite 2 et après 3 parce que je voulais m'arrêter et espérer m'arrêter en me dégoûtant. A peine réveillée, cigarette avant le petit déj, le soir dernière cigarette avant de dormir, je fumais partout dans ma salle de bain, chambre, etc et n'allais jamais chez quelqu'un qui m'interdisait de fumer. Je n'allais que dans des restos fumeurs sinon je restais chez moi ou chez des amis aussi friands que moi de la cigarette. J'étais vraiment droguée à un point incroyable. Tout le monde me le disait et j'étais identifié à la marque de ma cigarette. J'était essouflée (on le serait à moins) et j'ai eu un problème une nuit. Mon coeur a battu jusqu'à 200 pulsations minutes et j'ai été hospitalisé 8 jours. Ma cardiologue m'a conseillé d'arrêter de fumer et m'a fait part du haut risque d'infractus, je n'étais pas décidée et j'ai continué le "carnage" , j'avais des bronchites sur bronchites et je sentais bien qu'il fallait que je m'arrête. Un dimanche je me suis mise à fumer plus de d'habitude et j'ai dis à mon amie demain je vais chez un tabacologue, j'ai rdv et je verrais mais je n' crois pas. J'ai peur aussi de grossir et cela m'angoisse. Le lendemain en soirée, pas du tout motivée ,me voici sans une seule cigarette en poche chez le tabacologue qui mesure ma nicotine et me dis vous êtes à 2 paquets de nicotine par jour dans le sang et donc je fumais un paquet de plus ... Quel argent dépensé ... ... Je suis ressortie de chez lui "médusée" je n'avais pas eu envie de fumer en 1/2 heure. Je pars a la pharmacie et me colle les patchs indiqués. Un heure passe hola je cours vite à mon buffet pas de cigarette ni de briquet, j'ai réalisé que je n'en avais pas, le tabacologue m'avait dit que l'envie reste 50 secondes dans le cerveau donc je suis allée dehors avec un verre d'eau en pensant à autre chose, ouf j'avais évité la première envie, et ainsi de suite, cette fichue mémoire ne me laissait pas très tranquille longtemps. J'ai tenu, toujours devant ce buffet vide sur lesquels mes mains venaient implorer cette cigarette qui n y était plus. J'ai eu des moments difficiles oui, dans les habitudes mais je n'ai jamais été en manque ce qui m'a permis d'avancer à pas de géant. J'ai refais tout dans ma maison, les peintures, la déco, le nettoyage des ustensiles, tout a été récuré et j'ai tenu. TENU gràce à ce tabacologue qui a su maintenir la dose de nicotine qu'il m'a fallu pour enfin arrêter de fumer totalement. Tout le monde disait elle va reprendre, moi aussi parfois je le disais mais au fond de moi une force intérieure me l'interdisait et voyait aussi tout l'argent que j'économisais en un mois 460 euros. J'ai tenu et j'en suis là encore. J'ai perdu ma maman et ma Labrador qui ont été mes deux plus grands amours mais je n'ai pas trouvé le besoin de fumer. J'adore respirer l'odeur de la cigarette blonde mais cela ne me donne plus envie de fumer. Je suis libre, LIBRE . J'ai un problème à mon poumon mais cela n 'est pas très grave, quelle chance j'ai eu vraiment. Il n'est JAMAIS TROP TARD pour arrêter. Oui j'ai pris 20 kgs pourtant j'ai fais comme le tabacologue me l'avait conseillé une assiette à dessert, pas de complément , mais l'âge peut-être et puis après tout.... Je sais l'importance que cela représente mais face à la santé on en pas le choix. J'ai vraiment eu de la chance et espère encore vivre longtemps de cette manière. Courage et faite comme moi, prenez rendez vous au pied levé, provoquez votre amour propre avant de réfléchir , prenez vous au dépourvu devant cette adversité redoutable et voyez qui sera le plus fort. Toutes mes peurs étaients fausses, si j'avais su je l'aurais fais bien plus tôt. N'ATTENDEZ PLUS - PROUVEZ VOUS que c 'est possible. VOUS EN SEREZ VRAIMENT TRES TRES FIER.

13 mois sans clopes je suis si fière de moi et j en revient tjrs pas d y être arrivé.en plus je me dit sans arrêt plus jamais je touche une clope sans pression ?

​Témoignage : Quand l'Envie de Fumer n'en est pas une
​"J'ai longtemps cru que l'envie de fumer était une simple dépendance à la nicotine. Pourtant, après de nombreuses tentatives ratées, j'ai fait une découverte qui a tout changé : ces envies n'étaient pas des besoins de fumer, mais des signaux de mon corps que j'avais ignorés.
​Quand je ressentais ce fameux 'coup de stress' ou ce 'vide au ventre' qui me donnait envie d'allumer une cigarette, j'ai appris à l'analyser.
​J'ai constaté que ce n'était rien d'autre que :
​Une émotion forte et non exprimée (colère, anxiété, besoin de poser une limite) qui me submergeait.
​L'énergie d'autres personnes ou d'un environnement lourd que mon corps absorbait (un 'trop-plein' énergétique).
​La cigarette était ma béquille pour 'couper le signal' de ce que je devais réellement affronter. En retirant le filtre du tabac, ces sensations sont devenues très intenses (nausées, tremblements, irritabilité).
​Aujourd'hui, quand l'envie monte, je ne pense plus à la cigarette. Je m'arrête et je me demande :
​De quoi ai-je vraiment besoin là, tout de suite ? (Boire de l'eau ? Me lever ? Dire "non" ?)
​Est-ce que cette sensation est la mienne ou celle de quelqu'un d'autre ?
​J'ai remplacé la fumée par un outil simple : l'ancrage et la respiration. Je pose mes pieds au sol, je respire profondément et j'ordonne à mon corps de relâcher ce qui ne lui appartient pas.
​L'envie de fumer est partie, car j'ai enfin donné la parole à mon corps. Si vous arrêtez, ne luttez pas contre le manque ; écoutez ce qu'il essaie de vous dire. C'est la voie vers une liberté bien plus profonde que l'arrêt du tabac."