Témoignages

Bonjour,

J'ai décidé de partager mon expérience, car certains des témoignages m'ont aidée et encouragée à arrêter. Cela fait quatre ans que je fume, et deux ans que je me dis que je vais arrêter, sans jamais avoir réussi à passer un jour sans fumer. Il y a une semaine, j'ai arrêté la cigarette, sans y retoucher une seule fois. La raison de cette motivation a été l'adoption d'un chat, où je me suis dit que je ne pouvais pas me permettre de lui faire subir ce tabagisme passif. Arrêter la cigarette du jour au lendemain et sans support nicotinique n'a pas été facile, mais pas trop difficile non plus. J'ai choisi une période de vacances pour essayer de passer la première semaine sans tentation, sans les pauses-clopes à l'université, sans les soirées avec tous mes amis fumeurs. Cette semaine s'est bien passée, j'ai même réussi à sortir une ou deux fois entourée de fumeurs sans être tentée, et j'ai dès le début constaté des améliorations physiques.
Tout aurait pu continuer ainsi, si je n'avais pas réalisé lors d'une sortie que ma vie sociale allait devenir bien plus compliquée. Eh oui, quand on a 20 ans, demander du feu ou une cigarette permet de nouer le contact, d'intégrer les espaces fumeurs, et d'occuper ses mains. Ainsi, plus que la nicotine, c'est le geste qui me manquait. Un geste qui, pendant quatre ans, m'avait rassurée et faisait partie intégrante de ma vie. Je pensais que c'était grâce à la cigarette que j'étais plus à l'aise socialement et moins stressée, mais je me trompais. J'avais déjà entendu dire que la cigarette apportait plus de stress qu'elle n'en réduisait, mais je ne l'avais pas cru ; je ne m'imaginais pas passer un examen sans fumer une cigarette avant, ni vivre une soirée sans elle.

Ainsi, j'ai acheté un paquet de cigarettes, en me disant que finalement j'allais continuer de fumer jusqu'à ce que j'arrive à gérer mon anxiété. Pendant deux jours, j'ai repris la cigarette, et soudain, alors que ma vie était toujours la même que pendant la semaine sans cigarette, je me suis retrouvée à être bien plus stressée que je ne l'avais été durant cette semaine. J'étais moins heureuse, plus tendue, moins concentrée. Je m'étais remise à ronger mes ongles - chose que j'avais naturellement arrêtée pendant la semaine sans cigarette. Mes mains tremblaient de nouveau lorsque j'étais avec des amis. Et j'ai réalisé que si j'étais aussi stressée en société, c'était peut-être entre autre à cause de la cigarette. J'ai réalisé que la semaine passée sans cigarette avait été l'une des plus belles que j'ai vécues depuis des années. On ne se rend parfois pas compte du bien que cela nous apporte, surtout au début, et pourtant, un jour, on réalisera que notre vie va bien mieux depuis que cette addiction a quitté nos vies.

C'est pourquoi j'ai décidé d'arrêter de fumer à nouveau, pour mon chat, mais désormais aussi pour mon bien-être.

Des années et des années à essayer et un jour c'est LE jour.
Arrêt sans prendre de cigarettes électroniques....

Bonjour,
Ce témoignage personnel pour aider ceux qui doutent qu'on peut arrêter : ma motivation qui a fait sourire l'infirmière qui m'a accompagné dans mon arrêt : finalement la cigarette c'est comme la pâte à tartiner, si je n'en ai pas je n'en consomme pas !
1ère cigarette à 16 ans pour frimer, arrêts successifs et reprises... et le 21 Avril : la dernière clope. Je vape parfois mais je sais que la cigarette ne peut rien pour moi. Mes doutes, mes peurs je les regarde en face et j'avance. Ce qui m'a aidé : la randonnée, la cuisine et jouer avec mes petits enfants : impensable de fumer durant ces moments. Pas de prise de poids à mon grand étonnement mais j'ai arrêté de grignoter ! De tout cœur avec chacun de vous

Bonjour à toutes et à tous, j’ai commencé à fumer à l’âge de 12 ans. A 15 ans je suis tombée enceinte, je voulais cet enfant et son bien être. J’ai donc pris la décision d’arrêter. Cela a été très compliqué et je n’ai pas vraiment réussi, j’ai pu seulement diminué jusqu’à atteindre en moyenne une à deux cigarettes par jour. Je culpabilisait énormément. Malgré cela, ma grossesse s’est bien passée. J’ai accouché à terme et sans complications. Après la naissance de ma fille, je n’ai pas fumé pendant 1 semaine. J’ai malheureusement craqué à cause de la fatigue et du manque. J’étais extrêmement vigilante, et après chaque cigarette je prenais une douche, me brossais les dents, changeait mes vêtements et veiller à ne pas avoir à l’allaiter durant les deux heures suivant la cigarette. C’était d’abord, une par semaine, puis deux, puis une tous les 3 jours, puis tous les deux jours. Aujourd’hui ma fille va faire un an et je fume en moyenne une cigarette par jour. Souvent le soir quand elle dort. Je suis toujours vigilante, je me lave les mains et je ne l’allaite pas après. Je culpabilise toujours à chaque cigarette, cela fait bientôt 2 ans que c’est comme ça jour après jour. J’ai très envie de fumer, et quand je fume je regrette. Ce fonctionnement ne me convient pas, surtout qu’après chaque cigarette je ne me sens pas vraiment bien. De plus, je sais que je n’ai aujourd’hui pas d’addiction physique à la nicotine mais que c’est comportemental et psychologique. Je vais faire tout mon possible pour arrêter, pour ma fille. Je tenais à vous partager mon expérience pour vous dire que oui, ça peut être long, je n’ai pas réussi à arrêter du jour au lendemain mais je ne lâche pas, ce n’est pas parceque mon enfant grandi que la cigarette est moins nocive. Il n’est jamais trop tard pour arrêter, et chaque petit geste qui peut limiter la transmission des toxiques aux personnes qui nous entourent  est déjà une chose super ! Alors ne vous découragez pas ! Bon courage à tous :)

A vous fumeur ayant envie de retrouver votre souffle et force cardiaque de votre jeunesse, il est dur de retrouver ce physique et cardio après 15 de 1 paquet par jour, soyez fort et comme moi vous aller en chier, mais ca vaux le coup ne lâcher rien . Rdv dans 1 ans pour voir la difference.

Bonjour. J'ai fait un infarctus le '4 décembre 2023 et depuis je ne fume plus. Je fumais en moyenne 10 cigarettes par jour depuis l'age de 15 ans jusquà donc 57 ans. J'ai suivi la conference d'un tabacologue durant ma convalescence et ma réeducation après l'infarctus et il a reussi là ou tout le monde avait échoue du moins avec moi. Je n'avais jamais eu envie d'arreter car je les appreciais toutes. Avec ce tabacologue et la methode des patchs, j'ai arreté sans souffrir du manque. Je vous assure que je n'ai pas eu de manque et j'ai trouvé celà magique.
Combiné à la peut d'etre malade, je pense que ca m'a aidé a tenir. Chacun a sa propre methode l'essentiel reste qu'elle marche et de ne pas se décourager. Nous le savons, nous ne serons jamais des non fumeurs mais autant rester le plus longtemps possible des anciens fumeurs. Bon courafe à toutes et tous dans votre combat.