Témoignages
Vous êtes fumeurs, ex-fumeurs, futurs ex-fumeurs, proches de fumeurs… votre histoire nous intéresse ! Racontez-nous vos craintes, vos victoires, vos fiertés ou vos difficultés. Votre témoignage est précieux pour tous ceux qui arrêtent de fumer, alors merci à vous.
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J'ai commencé a fumer à 19 ans. J'ai commencé par des cigarettes light, et je suis passée au menthol.
Pas forcément, très grosses fumeuse, cela dépendait surtout des personnes avec qui j'étais et de comment je me sentais. Je pouvais passer la semaine à 1 ou 2 paquets, à bien plus si cela n allait pas. J'ai arrêté une 1ère, je ne me souviens plus quand pendant 6 mois, il me semble. Et puis, en 2019, le Covid, le confinement et à la fin du 1er confinement, les cigarettes mentholées sont interdites à la vente et je me dis que plutôt que de passer sur un autre type de cigarettes ou sur la cigarette électronique, je me suis dit autant arrêter. Du jour, au lendemain j'arrête tout.
Pas simple, au moment de la pause, mais je reste avec les fumeurs, histoire de tester ma volonté et je me rend compte que ça va. Je n'ai pas envie d'aller me chercher des cigarettes en sortant du boulot.
Ça va faire bientôt 2 ans que j'ai arrêté et je ne le regrette pas le moins du monde.
Au final, ça a été beaucoup plus simple que je ne l'aurai imaginéAudrey, 42 ans
Non fumeuse depuis 1 an
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C' est ce sentiment de liberté, de fierté qui m' a donné envie de témoigner, de partager cet abandon de la clope .
J' ai envisagé cet arrêt à cause du prix exorbitant du paquet de cigarettes, même si je ne fumais "que" 1 paquet par semaine . Et puis j' ai perdu mon boulot et les revenus qui vont avec ...
Donc ma décision a été prise : je finis mon paquet et je n' en rachète plus .
J' en avais marre d' être dépendante, d' être à la recherche d' un tabac, d' être à la recherche d' un endroit pour écraser et jeter ma clope en ville, de devoir sortir de chez moi par tous les temps pour fumer (respect pour mon chéri qui ne fume pas) .
Alors voilà, demain ça fera deux mois que je ne fume plus, ça se passe plutôt bien, même si les envies reviennent de temps en temps, mais je n' ai pas de clope chez moi, alors je résiste à coup de verres d' eau, de grignotage de carottes, tel un lapin !
Je souhaite beaucoup de motivation, de courage, de persévérance à toutes celles et ceux qui veulent dire adieu à la cigarette .Christel, 53 ans
Non fumeuse depuis 1 mois
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Bonjour,
Je tenais avant tout adresser mes remerciements à toute l'équipe "Tabac Info Service", des personnes qui vous rassurent, qui vous écoutent et qui vous aident à progresser dans l'arret du tabac.
J'ai arrêté de fumer avec fierté il y a tout juste 1 mois, il est vrai que c'est pas gagné d'avance, le plus important dans cette étape c'est de ne pas donner l'accès à la rechute. Je dois avouer que je me sens mieux une sensation de revivre sans oublier l'économie financier qui n'est pas négligeable, de retrouver un souffle normal et surtout de le préserver. Ma décision a été prise suite à une détresse respiratoire (rien à voir avec la crise sanitaire) les urgentistes du SAMU et de l'hopital m'ont faire prendre conscience que le tabac était le déclencheur de cette détresse. J'encourage à toutes et à tous l'arrêt du tabac avec un accompagnement pour faire le grand pas pour une vie plus saine.
CordialementAlain, 62 ans
Non fumeur depuis 1 mois
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Ma première cigarette a été les fins de cigarettes de mes parents à l âge de 12 ans.
J’ai fumé jusqu’à l âge de 30 ans. Dans les années de mon adolescence, jusqu’à mon arrêt, ma consommation moyenne était de 2 paquets de 25 cigarettes par jour. Encore la veille de l arrêt, j avais acheté 5 paquets de 25 pour le week-end.
En 2000, mon 1er fils a eu 1 an , mon épouse est revenue du marché avec des patchs dont elle avait vu l efficacité dans le travail avec des gros fumeurs.
J ai donc essayé ces patchs et elle m a encouragé. J ai pris conscience de ma dépendance alors qu un patch ne diffusait pas bien la nicotine (mal collé ?) au 4ème jour.
Après cela, j ai suivi le protocole et j ai fini par arrêter à l été 2000, cela fait 22 ans…Herve, 50 ans
Non fumeur depuis 21 ans
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Comme beaucoup de monde j'ai commencé à fumer vers 16 ans, pour suivre les potes du lycée. À l'époque un paquet de 20 cigarettes me faisait 1 mois, 10 ans plus tard je fumais 10-15 roulées par jour.
J'ai essayé d'arrêter à plusieurs reprises : 1 mois par-ci, 1-2 semaines par là... ça a toujours été un échec. Avec le temps, les côtés négatifs de la cigarette ont commencé à prendre le pas sur le positif : essoufflement au moindre effort, toux constante, fatigue, problèmes dentaires, tout ce qui semble si lointain et réservé aux messages de prévention sur les paquets commençait à me rattraper. Pour la première fois au lieu de me dire "il faut que j'arrête de fumer" j'ai commencé le mois sans tabac en me disant "j'ai envie d'arrêter de fumer". Je pense que c'est le plus important, comment arrêter de fumer sur le long terme si je n'en ai pas envie au fond de moi ? Les premiers jours n'ont pas été facile, j'ai utilisé des patchs et des gommes pendant environ 2 semaines, mais au-delà de la nicotine, c'est surtout le geste qui me manquait. À chaque fois que j'ai eu envie de fumer parce que j'étais stressé/en colère/que je m'ennuyais, je me rappelais que la cigarette ne changerait rien à la situation, à part m'en détourner pendant 5min. J'ai fait en sorte de me focaliser sur les effets positifs de l'arrêt : ma toux a disparu, je suis moins essoufflé, moins fatigué au quotidien, j'ai pu me remettre au sport et j'arrive à rester concentré sur une tâche plus longtemps sans faire de pause. Au moment où j'écris ces lignes ça fait 4 mois que j'ai arrêté de fumer, ce n'est pas énorme mais j'ai l'impression que le plus dur est derrière moi. Je suis déterminé à rester non-fumeur. Je repense à la cigarette de temps en temps, mais je n'en ai pas envie, c'est plutôt le moment qui me manque, mais j'apprends à le remplacer par d'autres choses. Je souhaite du courage à ceux qui essayent d'arrêter, ce n'est pas facile tous les jours, mais ça en vaut largement la peine !Adrien, 27 ans
Non fumeur depuis 3 mois
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Bonjour à tous,
Fumeuse depuis mes 14-15ans j'ai toujours été et fumeuse et sportive et cela ne m'a jamais posé de problèmes.
Je pouvais fumer un paquet lors d'une soirée festive et ne pas fumer du tout pendant 2jours et cela pendant 22 ans (ouais là oui prends conscience que ça fait beaucoup d'années quand même); je pensais ne pas être dépendante et je fumais réellement par choix sans volonté d'arrêter.
J'avais la cigarette du stress, de l'énervement et celle du plaisir ou parfois de l'ennui ... même de temps en temps celle de coupe faim ...
Je n'ai jamais eu de toux du fumeur ou de problématiques liées à la cigarette, pour moi la cigarette a toujours été un allier, un compagnon fidèle et présent en toutes circonstances.
2021 a été une année de grande transition et de grand stress pour moi et j'ai eu tendance à augmenter le nombre de cigarettes par jour ... puis j'ai déclenché un papillonavirus, avec, selon mon gynéco, la cigarette comme moteur fortement favorisant et aggravant les risques d'évolutions néfastes futures.
Deux jours et les deux dernières cigarettes de mon paquet plus tard, j'arrêtais de fumer du jour au lendemain sans transition ni compensation et franchement ça a été super easy la première semaine mis à part une surconsommation passagère de bonbons que je ne mange jamais d'habitude.
J'étais heureuse et fière :)
Ensuite ça a été l'enfer.
Depuis je cumule crises d'angoisse, palpitations, sensation de papilles brulées, pression thoracique, essoufflement à l'effort, impression de pétage de plombs, manque de concentration, trouble du sommeil, grosses fatigues .... la cigarette me manque et franchement les pastille (que j'ai pris sur conseil de TabacInfoService et de mon médecin) c'est cool mais c'est quand même pas pareil.
C'est comme si tu passais de Brad Pitt à Brad Prout ...
J'ai eu différents rdv avec une tabacologue qui m'a dit que la cigarette était devenu comme un antidépresseur, et qu'il fallait le temps que mon corps s'habitue et que ça allait passer.
Elle m'a dit que je vivais une grosse séparation.
J'ai réussi à passer le cap des soirées entre amis sans clopes, des sorties au resto sans clopes, de la suppression de la clope après l'amour et de celle qui va avec le café ... j'ai réussi à supprimer chaque clope d'énervement, de stress ou de plaisir ... mais j'ai constamment cette langue qui me pique et ce goût indescriptible proche de la clope froide dans la bouche, la gorge qui s'assèche, ces palpitations et cette difficulté à respirer ... J'avais réussi à ne pas prendre de poids ... finalement je dois comptabiliser un bon +5kg mais ça s'explique aussi par le fait que je ne fait plus de sport à cause de mon essoufflement ...
Bref, je tiens mais c'est ultra compliqué ... Beaucoup plus que ce que j'avais imaginé ...
Bon courage à tous !
XoXoXoCam, 37 ans
Non fumeuse depuis 2 mois
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