Questions / Réponses
Vous vous posez des questions sur l'arrêt, sur les traitements existants, les méthodes pour y arriver, ... ? Dans cette rubrique, Tabac info service répond aux questions les plus fréquemment posées et vous donne les clés pour mieux appréhender votre démarche d'arrêt du tabac.
Votre question
Accès de panique et anxiété générale au bout d'un mois de sevrage
Bonjour, j'ai arrêté il y a un mois. Les premiers jours ont été difficiles mais je m'y étais préparé et depuis, j'étais agréablement surprise d'être sereine les semaines qui ont suivi. Cependant depuis trois jours, je fais des crises d'anxiété pas possible qui ne sont liées à aucun événement particulier, je ressens un besoin vital de fumer abyssal qui me fait paniquer, me rend ultra vulnérable et désespérée. Ça arrive souvent de faire une crise de manque et d'enchaîner les crises paniques après un mois de sevrage ? Et pourquoi ?
Notre réponse
Bonjour,
Bravo ! Vous avez arrêté depuis un mois : vos chances de rester chez les non-fumeurs s'en trouvent multipliées par 5 !
Les problèmes de tristesse, déprime et d'anxiété sont des signes de manque physique de nicotine. Ils apparaissent le plus souvent dès l’arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l’importance de votre dépendance. Mais cette progression n'est pas linéaire, et des événements a priori insignifiants ou passé inaperçus peuvent déclencher un pic d'anxiété.
Ils peuvent être atténués (voire supprimés) par la nicotine de substitution. Il en existe sous tant de formes différentes (comme patchs, gommes, pastilles, comprimés à fondre sous la langue ou spray), que vous en trouverez bien une qui vous conviendra. Ils doublent les chances d'arrêt et sont remboursés par la sécurité sociale (renseignements sur ameli.fr). Votre médecin ou votre pharmacien(ne) saura vous conseiller.
Pour en savoir plus sur ce sujet, lisez notre article Je détermine le dosage et les quantités.
Même après plusieurs semaines d’arrêt sans substituts, nous vous conseillons d'y avoir recours. Ils ne relanceront pas vos dépendances et au contraire vous simplifieront le quotidien et sécuriseront votre arrêt. Une forme orale, comme des pastilles ou des gommes, quelques fois dans la journée, devraient mettre fin à ces symptômes.
L’anxiété fait partie des difficultés de l’arrêt, nous l'avons déjà dit... Mais au-delà de ce manque, elle peut être majorée au début de l’arrêt, pour se normaliser en une quinzaine de jours et atteindre un niveau même inférieur à celui ressenti avant l’arrêt. Cela peut aussi durer un peu plus longtemps …
Il est important que vous découvriez une nouvelle manière de gérer cette anxiété et ce stress : découvrez des exercices simples de respiration à pratiquer chez vous, sur le site santementale-info-service.
Votre médecin peut être de bon conseil pour vous aider à faire la différence entre anxiété de manque et de la vis quotidienne.
Notre site Tabac info service est aussi là pour vous aider.
Mais le mieux, c’est de suivre le 39 89 et nous vous rappellerons et vous pourrez bénéficier d'un accompagnement personnalisé et gratuit !
Encore bravo pour ce très bon début, en cadeau, voici notre page sur les bienfaits de l’arrêt du tabac.