Témoignages

Vous êtes fumeurs, ex-fumeurs, futurs ex-fumeurs, proches de fumeurs… votre histoire nous intéresse ! Racontez-nous vos craintes, vos victoires, vos fiertés ou vos difficultés. Votre témoignage est précieux pour tous ceux qui arrêtent de fumer, alors merci à vous.

  • Suite à mon entrée aux urgences car j'avais une toux très importante et de la fièvre on me découvre une pneumonie une semaine à la clinique et arrêt de travail pendant 1 mois j étais au bout de ma vie, à ne plus dormir car je toussais constamment voire vomir ce que j avais dans les poumons également la prise d'antibiotique n'étant pas anodine a provoqué toutes sortes d'autres maux telle que mycose, allergie etc.. bref cette situation m a amené à arrêter de fumer malgré moi, je n'arrivais pas à arrêter de moi même finalement j ai eu un mal pour un bien cela fait plus d'un mois que j'ai arrêté de fumer et j en suis trop contente et fière de moi !!!

    Elisabeth, 48 ans

  • après plus de 40 ans de tabagisme(2 paquets. /jour) , j'ai cessé depuis 5 mois totalement de fumer.J'ai fait multiple tentatives, j'ai consulté des professionnels d'aides a l'arrêt du tabac, les substituts etc etc.Un matin un déclic insensé j'ai dit stop .je n'ai éprouvé que peu de difficulté au départ , l'envie était malgré tout présente , trés vite je m'occupais l'esprit afin de ne pas succomber. et dieu sait si les tentations sont grandes autour de moi, j'ai le bureau de tabac a ma porte(20métres), j'ai ma femme qui fume encore mais je tiens ferme , car après 5 mois je n'éprouve pas d'envie. J'espère que cela aidera celles et ceux qui veulent arrêter dans mon témoignage, et de rajouter le plus important sur les effets négatifs sur ma santé qui sont trés graves (artérites avec un pontage, infarctus, diabète...)alors de grâce arrêter de fumer votre vie en dépend.

    pascal, 59 ans

  • Bonjour,

    J'ai arrêter de fumer depuis presque 3 ans, je me sens beaucoup mieux, même si parfois, j'ai un manque mais cela passe très vite.

    J'ai fumé pendant 48 ans 1 à 2 paquets par jour.
    Inutile de vous dire qu'en bon fumeur, j'ai essayé toute sorte de cigarettes... J'ai terminé en fumant des lights, mais j'en fumais encore plus.
    Donc un 26 Décembre 2015, j'ai décidé d'arrêter, ce qui m'a motivé c'est le fait que le matin j'avais une voix de "canard", de plus lorsque j'essayais de parler un peu plus fort, je n'y arrivais plus, j'avais l'impression de suffoquer.
    Et de plus je commençais à avoir un début de BPCO et mes bronches ronflaient lorsque je faisais un effort, ou que je montais des escaliers.
    J'ai mis des patchs pendant 1 mois et ensuite lorsque je ressentais un manque, je mâchais une gomme à la nicotine et ensuite petit à petit je n'ai plus rien pris.
    La cigarette ne me manque plus, certes quelque fois une petite envie, mais autrement tout va bien.
    De plus quoi qu'il arrive, je ne recommencerai plus à fumer, car ce fut quand même dur d'arrêter.
    Encore une dernière chose, l'odeur de la cigarette ne me donne plus envie, bien au contraire je ne supporte plus trop cette odeurs.

    chantal, 64 ans

  • En novembre dernier, j'ai assisté à un AVC de ma grand-mère, que j'ai diagnostiqué après 10 minutes de modification de son comportement usuel.
    J'ai agi, j'ai fait ce qu'il fallait faire. Mais envoyer sa grand-mère de 90 ans à l'hôpital et la voir partir sans certitude de retour, et alors qu'elle ne s'était aperçue de rien, c'est pas hyper facile psychologiquement. Bref, elle va très bien aujourd'hui mais cet événement est déclencheur.

    Suite à ça, j'ai pris conscience des dangers du tabac car ma famille est soumise à une hypertension artérielle chez à peu près tout le monde.
    Je suis le seul fumeur, et je montre des signes d'hypertension. Chemin faisant dans mon cerveau, j'ai décidé d'arrêter par peur sur ma santé.
    A préciser : j'avais déjà arrêté un an, voici 10 ans, comme ça sur un coup de tête.
    Depuis que j'ai repris, je fume peu (je me cantonne à 3 cigarettes par jour).

    Ma motivation repose donc sur la peur de l'AVC surtout -car j'ai vu ce que c'était. Et peur d'autres maladies.

    J'ai pris conscience, courant janvier, que le tabac me dégoûtait. Je n'arrivais plus à fumer une clope en entier. Je culpabilisais de fumer parce que j'infligeais un truc pas cool du tout à mon corps. Par prévention, et car il sait que je suis sensible à ça, mon médecin m'avait expliqué grossièrement la méthode de développement du cancer du poumon. A chaque fois que je fumais, je voyais donc les micro-lésions empirer, tenter de se réparer, pour finalement finir en cancer.

    Rapidement, je suis passé à deux, puis à une par jour. Le processus a duré tout le mois de février, où je culpabiliais.
    Comme je suis un spécialiste de la somatisation, mon corps a commencé à me faire croire que je faisais des crises cardiaques (j'ai consulté en urgence). Mais mon corps somatisait. c'est tout. Et c'est pas agréable.

    Pendant cette période, est sortie une étude scientifique qui déclamait que fumer une cigarette revenait à en fumer 10. En gros, avec mes deux clopes par jour, je fume l'équivalent d'un paquet. ca m'a fait cogiter, et beaucoup cogiter.

    Voilà 10 jours, j'ai décidé d'arrêté comme ça. Pour me faire du bien et me sentir libre.
    Je me sens libre depuis, je me sens bien, je respire carrément mieux. Mais mon corps continue à somatiser des épisodes cardiaques.

    D'où mon interrogation : la motivation pour l'arrêt n'est pas une réelle motivation (du genre il faut que j'atteigne ce but) mais une peur de quelque chose. En gros, cette motivation à mon sens est reliée à une prise de conscience.
    Elle arrive au moment d'un éléctrochoc et j'ai l'impression que c'est quelque chose de régulier dans les témoignages que je lis.

    On parle de motivation d'arrêt, mais pour moi c'est plutôt une peur de quelque chose que de motivation.

    Depuis mon arrêt, le tabac ne me manque pas trop. Je ne vais pas mentir : il m'a manqué hier mais j'ai lutté (et sans plus) : c'est hors de question que j'inflige cette merde à mon corps. Aujourd'hui, il m'a manqué mais j'ai posé mes deux paquets plein dans un coin. En avoir dans un coin, je sais que ça aide.

    J'ai néanmoins peur d'avoir développé des maladies (depuis que j'ai arrêté, j'ai peur d'avoir de l'hypertension donc je la contrôle 5 fois par jour, donc j'en ai forcément. Depuis que j'ai arrêté, j'ai mal aux poumons, je me réveille en pleine nuit en croyant faire des crises cardiaques).

    Je vais voir mon médecin vendredi pour me rassurer et pour qu'il me motive dans cette décision. Mais pour me rassurer sur mon état de santé en priorité.

    Je me demande du coup si, dans une mesure de prévention, la mise en contact avec des malades, ne serait pas une bonne chose.

    Florent, 34 ans

  • J ai arrêté de fumer il y a 3 semaines, je ne suis pas encore tout à fait sortie de l auberge mais ça commence à sentir bon :)
    J ai arrêté parce que ça faisait longtemps que j y songeais, parce que j ai eu la grippe, parce que j ai du faire une radio des poumons parce que mon médecin suspectait une pneumonie, parce que mes enfants me demandaient d arrêter... mais surtout parce que ai compris que fumer n est pas un besoin. Que fumer ne m apporte absolument rien de positif.. que la LIBERTÉ c est pas fumer, c est de ne plus avoir besoin de dépenser son argent au tabac du coin, de ne plus avoir besoin de penser à elle... au bout de 20 ans j ai compris... je regrette d avoir perdu tout ce temps... mais mieux vaut tard que jamais, donc je suis quand même de ces semaines sans tabac, sans culpabilité, sans mauvaise odeur et avec davantage d argent pour mes loisirs! Ça ne me manque pas de fumer, même si j y pense souvent, ce n est pas du tout horrible... C est juste des pensées fugaces... qui vont et viennent mais en douceur... courage à ceux qui souhaitent arrêter, vous en êtes capables!!

    Céline , 38 ans

  • Vendredi, cela fera 1 mois que j aurai arrêté de fumer...1 mois à voir la fierté dans les yeux de mes filles, 1 mois à entendre les encouragements de mes proches et 1 mois à sentir les remerciements de mes poches (elles se renflouent nettement)
    A part du positif je ne vois rien à ajouter...courage pour ceux pour qui c est difficile, ayez confiance en vous pour ceux qui souhaitent franchir le cap...La vie nous appartient et on en a qu 1 seule...

    Mila, 37 ans

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