Questions / Réponses

Vous vous posez des questions sur l'arrêt, sur les traitements existants, les méthodes pour y arriver, ... ? Dans cette rubrique, Tabac info service répond aux questions les plus fréquemment posées et vous donne les clés pour mieux appréhender votre démarche d'arrêt du tabac.

Votre question

substituts nicotiniques

Bonjour
Je ne souhaite pas prendre de substituts nicotiniques, est ce une raison d'un échec?
Il m'arrive d'avoir l'envie de fumer mais celle ci passe très très vite (moins d'une minute) mais à ce moment je suis irritable, que dois je faire?
J'ai fais le choix d'arrêter de fumer pendant mes vacances car je sais qu'en période de travail ça aurait été un échec direct avec la pression que mon chef et ses acolytes nous mettent. Là mon angoisse est que dans une semaine je reprend et j ai peur de replonger, Que dois je faire?

Notre réponse

Bonjour,

Merci pour votre question.

Les subtsituts nicotiniques augmentent les chances de réussite, mais on peut y arriver sans ! Cela dépend de votre dépendance physique actuelle.

Déjà, pour arrêter de fumer dans les meilleures conditions possibles, il est important de bien préparer votre reprise au travail.

Il est d'abord utile de se pencher sur vos motivations.  Il s’agit des raisons qui vous poussent à arrêter de fumer, des bénéfices que vous attendez de votre arrêt, mais aussi des craintes que vous pouvez avoir (être énervée, le rituel du matin etc...). Vous trouverez de nombreux tests dans notre rubrique " Je fais le point sur ma motivation."

Dans un deuxième temps, vous pouvez envisager les stratégies qui seront le mieux adaptées à vos besoins. Vous trouverez aussi des conseils sur notre page "Je choisis ma stratégie".

Pour savoir si vous êtes dépendante physiquement à la nicotine, le test de dépendance physique (test de Fagerström) est un bon indicateur.

Si vous avez un score élevé (au-delà de 7/10), c'est que vous êtes fortement dépendante et donc que vous risquez de ressentir des symptômes de manque physique. Les substituts nicotiniques doivent être alors considérés comme un plus : ils vous éviteront simplement ces symptômes désagréables durant les premières semaines de votre arrêt (le stress, les changements d'humeurs, agitation, fatigue, troubles du sommeil, troubles digestifs...). N'hésitez pas cette semaine à en parler avec un médecin, un pharmacien ou un tabacologue qui peuvent vous aider à adapter la dose des substituts nicotiniques à vos besoins pour un arrêt plus confortable.

Si votre dépendance physique est faible et que vous décidez de faire sans traitement nicotinique, votre principal travail sera alors de changer vos habitudes de fumeuse et trouver une alternative à la cigarette face au stress. Créer des nouveaux réflexes est important, en fonction de votre mode de vie et de vos goûts.

Comme vous avez dit, les envies de fumer ne durent que quelques minutes, alors anticipez au maximum vos anciennes habitudes avec des astuces comportementales comme : mâcher un chewing-gum, se changer les idées sur un jeu, regarder un film, appeler une personne qui vous soutient dans votre démarche, occuper ses mains avec un stylo/un élastique, faire un exercice de respiration pour déstresser, se parfumer, se brosser des dents...

Il sera également important de mettre en place des compensations dans le domaine du plaisir (de nouveaux loisirs, profiter de l’argent du tabac pour prendre soin de soi, faire du sport, un voyage…).

 Pour vous aider, vous pouvez télécharger le guide pratique J'arrête de fumer.

Si vous voulez discuter de la méthode la plus adaptée à votre cas, vous pouvez consulter un tabacologue près de chez vous en utilisant l'annuaire des consultations de tabacologie, ou bénéficier d’un accompagnement personnalisé et gratuit par un(e) tabacologue au 39 89.

Bonne continuation dans votre démarche !