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J'ai préparé mon arrêt deux semaines avant le jour J, j'avais décidé de ne prendre aucun substitut de nicotine par crainte de rester accro. Finalement, la pharmacienne était d'un conseil irréprochable et m'a convaincu. Une semaine sans cigarette et avec un patch dosé à mes besoins et la vie sans cigarette est pour l'instant bien plus facile que je ne pensais. Je sais que le chemin est long mais j'y crois !

Après 45 ans (Interrompus par quelques années d'arrêt) de tabagie, j'ai vu partir quelques proches. Alors, cancer des poumons, de la gorge ou de la langue, ça m'angoisse... Le pire, c'est que, perso, je n'éprouve aucune sensation de manque: quelques bouffées de vapoteuse, quelques pastilles et basta! J'aurais vraiment dû le faire plus tôt...

Première semaine sans faute ? Presque...Depuis lundi je maitrisais bien mon envie de fumer mais dès vendredi soir cela a été dur...Ma dépendance n'est que psychologique et comportementale..."que...". Nest-ce pas le plus dur en fait ? Petite fumeuse depuis près de 50 ans, mon défi c'est de trouver la motivation d'arrêter...surtout le soir. Samedi, toujours victorieuse, fière de moi ; c'eût été si simple de quémander une roulée à mon fils... Et dimanche après-midi : je tombe par hasard sur un vieux paquet dans lequel se cachait, toute belle, ma dernière cigarette ! Elle m'attendait. Dès cet instant j'ai su que je la fumerai...malgré le discours du tabacologue au téléphone dans la matinée. Comme la petite chèvre de Monsieur Seguin j'ai fourbi mes cornes et mes sabots, j'ai tenu jusqu'au soir, 21 heures, mais pas jusqu'au matin... J'ai craqué. Elle était délicieuse ... et suffisante. Ce matin je regroupe mes forces de conviction, mes motivations...Et je compte bien tenir plus longtemps sans en acheter...